Méthodes
Formation médico-chirurgicale
et paramédicale, générale et spécialisée
Amélioration
de l’équipement médico-chirurgical
.
Mise à jour
d’infrastructures
.
Missions Casamance
Objectifs
- Créer un Centre de formation en chirurgie laparoscopique
- Développer un centre de simulation et d’entraînement médico-chirurgical
- Formation anesthésique
- Formation paramédicale de gestion du bloc opératoire
Moyens
- Masterclass de chirurgie avec interventions chirurgicales
- Équipement chirurgical, anesthésique et de bloc opératoire
- Équipement d’un centre de simulation
- Améliorations des infrastructures
- Cours théoriques et pratiques
- Facilitation d’obtention de bourses et de stages à l’étranger
- Partenariat avec d’autres acteurs du développement.
Pourquoi la laparoscopie ?
La chirurgie laparoscopique s’impose dans le monde entier comme un moyen efficace, simplifiant les suites post-opératoires et diminuant les durées d’hospitalisations. La période d’immobilisation suite aux douleurs est nettement réduite. Ce dernier point est particulièrement important dans les régions où les ressources économiques familiales dépendent souvent des adultes qui produisent, avec divers circuits très courts, les besoins nécessaires à la vie quotidienne. Bien que le coût de l’équipement soit plus important pour une intervention laparoscopique, qu’elle nécessite une courbe d’apprentissage spécifique et augmente le temps opératoire au début de la pratique, il a été montré que le coût économique global pour les hôpitaux publics et pour les individus est nettement en faveur de cette technique.
Objectifs
- Ouverture d’un service d’Anatomie et de Cytologie à Ziguinchor
Ce service sera le seul laboratoire d’anatomie pathologique de tout le sud du pays, le 3ème dans ce domaine en dehors de Dakar - Développer une plateforme de téléconsultation
Moyens
- Équipement d’un centre de diagnostic pathologique
- Mise en place d’une collaboration inter-institutionnelle
Descriptif
Aucun diagnostic histologique (examen au microscope) n’est disponible dans les hôpitaux de Casamance alors que 2 pathologues sont en poste à l’hôpital de la Paix. Les prélèvements effectués chez les patients sont envoyés à Dakar avec des délais diagnostiques et thérapeutiques de plusieurs mois, particulièrement désastreux en cas de pathologies cancéreuses.
L’anatomo-cytopathologie a une place centrale incontournable dans la pratique médico-chirurgicale et médico-légale.
Ces buts sont :
- Diagnostic
Élaboration des diagnostics grâce à la démarche anatomo-clinique
En pathologie cancéreuse, seul un examen histologique permet de poser le diagnostic. - Pronostic
Préciser le pronostic des affections observées
en particulier dans le domaine de la pathologie cancéreuse. - Surveillance
Évaluer l’effet des thérapeutiques sur des lésions données
les examens anatomo-cytopathologiques sont renouvelés au cours d’un traitement afin de juger de la disparition, de la persistance ou de l’aggravation des lésions. - Recherche
Comprendre les causes et les mécanismes intimes des processus lésionnels,
donc des maladies dans le cadre de la recherche scientifique. - Épidémiologie
prévention secondaire, registre des tumeurs etc…
RAPPORT DE MISSION
Casamance Octobre 2024
Objectifs
- Formation de sages femmes à l’échographie
- Partage de connaissances en chirurgie laparoscopique et en sénologie
Moyens
- Ateliers de formation échographique
- Workshops chirurgicaux
- Dons de matériel
- Plateforme de téléconsultation
Descriptif
Les échographies réalisées pendant la grossesse et l’accouchement sont un outil essentiel pour la détection précoce des complications de l’accouchement, potentiellement mortelles pour la mère et le fœtus. Le Ministère de la Santé du Sénégal recommande deux échographies obstétricales durant la grossesse.
Le diagnostic prénatal permet de détecter les grossesses à risque de complication lors de l’accouchement. Leur détection permet aux femmes enceintes d’atteindre avant le terme un hôpital où la césarienne est pratiquée (En Casamance pour l’instant uniquement à Ziguinchor) et ainsi diminuer la mortalité tant fœtale que maternelle.
Objectifs
- Formations spécifiques (Scanner et échographie)
- Téléconsultations
Moyens
- Ateliers de formation
- Donation de matériel
Descriptif
La radiologie est en développement dans cette région. L’acquisition de nouveaux appareils (Scanner, Irm) nécessite une formation continue des utilisateurs.
Le don d’échographes supplémentaires permet d’augmenter l’accès à cette modalité en première ligne dans de nombreux diagnostics.

Objectifs
- Création d’une unité de chirurgie pédiatrique en Casamance
Moyens
- Plaidoyer et mise en réseau
Descriptif
La chirurgie pédiatrique s’effectue à l’Hôpital régional de Ziguinchor. Dans toute la Casamance il n’y a pas d’unité de chirurgie pédiatrique dédiée et les enfants sont hospitalisés dans les mêmes chambres que les adultes. Pas d’infirmier/ère spécialisé en chirurgie pédiatrique. De plus cette spécialité n’existe pas dans les deux pays entourant la Casamance, la Guinée Bissau et la Gambie faisant de Ziguinchor un pôle pour le traitement chirurgical des enfants.
Objectifs
- Équiper et délocaliser la prise en charge ORL
- Former
Moyens
- Dons de matériel
- Congrès de formation
Descriptif
Un don important de matériel ORL a permis d’ouvrir des consultations ORL délocalisées dans deux villes de la région, Oussouye et Bignona.
En décembre 2023, les Dresse Karen Masterson, Dr Didier Quinodoz et Dr Antoine de Courtis ont participé activement au Congrès annuel de l’association ORL du Sénégal au Cap Skirring.
Contexte

La région de Casamance est située dans le sud du Sénégal, limitée au nord par la Gambie et au Sud par la Guinée-Bissau. La population de la Casamance est d’environ 2 millions d’habitants. La zone a été le siège d’une instabilité politique entre 1982 et 2004, avec des velléités indépendantistes. En 2016, la zone a été déclarée sûre par les autorités françaises.
Le système de santé dans les deux pays voisins (Gambie et Guinée Bissau) est défaillant et pour de nombreux soins spécialisés, les patients viennent se faire soigner au Sénégal et notamment à Ziguinchor.
Comme dans le reste du Sénégal et dans la majeure partie des pays d’Afrique de l’Ouest, il n’y a pas ou peu de sécurité sociale. Les prises en charges financières par l’État sont limitées à certains actes, comme l’accès à la césarienne ou les soins prénataux, et souvent inappliquées.
Les spécialistes sont peu nombreux et la qualité des services très aléatoires. Certains hôpitaux sont bien équipés sans ressource humaine alors que dans d’autres, le personnel qualifié ne peut travailler en raison du manque de matériel.
Rapports de Missions
Association Partenaires Santé Chirurgie
N° de compte: 16-383011-2
IBAN: CH50 0900 0000 1638 3011 2
BIC: POFICHBEXXX
CHE-496.811.639
CH-ID CH-660-1174024-0
25 rue de Bourgogne
1203 Genève – Suisse
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